La question du rapport de la femme à sa féminité est omniprésente dans mon travail. Depuis 2003 je découvre les diverses facettes de la femme, de tout âge, de tout style, de toutes corpulences.
Et je peux dire que je rencontre trop de femmes qui sont dures envers elle-même, parfois jusqu’à l’auto-maltraitance. Heureusement je rencontre aussi des femmes épanouies et radieuses qui mordent la vie à plein sourire.
Elles sont quasiment toutes aussi belles. Ce qui change c’est le regard qu’elles portent sur elle-même, un regard plus tendre, moins autocritique.
Pour les premières, c’est un déséquilibre dans leur image de femme, un rapport complexe à leur féminité qui perturbe leur confiance en elle. C’est pour cela que j’ai eu envie d’écrire sur la féminité, un point de vue, le mien, mais aussi pour la première fois je fais participer deux femmes pour qui être Femme est quelque chose d’important dans leur vie, chacune pour des raisons différentes et avec des buts différents.
De mon côté l’objectif est toujours le même, vous conforter dans votre féminité sans vous brusquer, pour vous rendre belles et heureuses.
Photos souvenir d’une discussion entres femmes… la sororité pour avancer vers sa féminité
La féminité qu’est ce que c’est?
Une première définition serait évidement l’ensemble des caractères anatomiques et physiologiques propres à la femme. Mais on sait que cela ne suffit pas.
La suite de la réponse serait l’ensemble des caractères stéréotypés correspondant à l’image sociale traditionnelle des femmes. Et là le flou s’installe : « stéréotypes », « image sociale », « traditionnelle »… N’est ce pas ces mots qui nous perturbent dans notre compréhension du concept de féminité ?
Et si la féminité était un therme à toujours redéfinir pour soi dans un temps donné ?
Il y a autant de femmes que de féminités
Ou comment la féminité vient aux femmes ?
La féminité ne va pas de soi. C’est un espace imaginaire et flou. Elle est de l’ordre de la perception, un point de vue personnel sur son état de femme.
L’idée de la féminité se construis autour de trois axes : Le biologique, la nature et la culture. L’axe culturel variant suivant les époques, les lieux et le milieu, il engendre à lui seul une infinité de féminités.
Ainsi la femme pour exprimer sa féminité a le choix d’emprunter dans un réservoir de critères, de comportements, de gestes, et d’attitudes. Le vêtement, les accessoires et le maquillage pourront être les instruments de cette construction du féminin social, mais pas que…
Comment être féminine?
La réponse n’existe qu’à titre individuel, chacune (suivant son éducation son époque et son milieu) amènera une réponse différente ; et peut-être aura-t-elle une réponse différente pour elle-même et pour les autres femmes. Toutefois je vais tenter ici de proposer des axes de réponse pour vous, celles qui portent mes créations, ou celles qui s’intéressent à mon travail sans pour autant le porter.
L’apparence, une voie vers la féminité
Une tenue féminine, pour moi, c’est avant tout une tenue dans laquelle on se sent bien, on se sent belle. Commencer par se plaire avant de vouloir plaire aux autres c’est important.
Souvent la reconnaissance de notre féminité passe par le regard de l’autre sur soi, mère, amie, mari … chacun sera le miroir de votre regard sur vous-même. Il est difficile de ne pas se voir à travers les autres.
Et bien oubliez tous ces préjugés et commencez à vous regarder sans à priori. La féminité pour moi est une question d’amour : de soi et des autres.
Alors parfois (le plus souvent), pour s’aimer il faut se mettre en valeur. Ce n’est pas de la triche, c’est du bon sens. Un jeu de séduction de soi pour soi avant tout.
Mes conseils pour vous mettre en valeurs :
Pour se mettre en valeur en fonction de sa morphologie il faut savoir quoi cacher et quoi dévoiler.
Mais il ne faut non plus ni se camoufler ni en montrer trop car la féminité ne doit pas être triste ou vulgaire.
Si une couleur vous va bien, peu importe quelle soit voyante car si vous êtes lumineuse et bien dans votre peau, de toute façon on vous verra !
Une apparence féminine est une tenue qui mets vos atouts en valeur à la hauteur de ce que vous pouvez assumer socialement.
Si vous aimez vos jambes, n’ayez pas peur du court, et si ce sont vos épaules qui vous plaisent les bustiers et les dos-nu sont là pour les souligner. Par contre si votre poitrine généreuse vous dérange, ne vous sentez pas obligée de porter un décolleté pour être séduisante, un léger col V suffira à vous sentir belle.
Vos yeux, vos cheveux, vos mains sont des atouts à ne pas négliger, tout comme votre voix ou votre rire…
Les attitudes, pour une féminité plus sensible
Depuis 19 ans je vois de très belles femmes qui n’ont pas de nez parfaits, ni le tour de taille d’une sylphide, et pas de belles gambettes non plus, alors d’où leur vient cette beauté pourtant évidente et radieuse?
La voix de Fanny Ardent, sa tessiture, son débit, c’est de la féminité au delà de l’image. Et parce que lorsque l’on parle nos mots, notre discours, notre façon de rire, donnent de nous une image mentale, nous pouvons aussi exprimer notre féminité par ce biais.
Il en va de même pour nos postures : le port de tête, la tenue des épaules, notre façon de nous assoir ou d’attendre… seront aussi des traits de notre féminité. Et pour cela il n’est question ni de silhouette, ni de joli visage.
Et enfin, le plus radieux des sourires, les yeux qui pétillent, avoir de la vie et de l’envie dans sa façon de voir les choses… ce sont des traits de caractère qui nous rendent attirantes, pas forcement féminines, mais tout ce qui communique notre joie et un air de bonheur réel agira comme un aimant social, une attraction magique pour attirer les gens heureux. Accepter sa féminité, c’est parfois accepter un compliment, mais toujours gérer l’effet que l’on produit pour ne pas se sentir vulnérable.
Pour moi la féminité c’est de ressembler à la femme que l’on veut être .
Oser rayonner votre féminité !
Le témoignage de Cécile
Cécile Fromageot-Wassermann publie Arrête ou j’t’en colle une ! son premier ouvrage. Ex-victime, militante féministe, professeure des écoles, étudiante en sophrologie, diplômée de deux maîtrises en langues et civilisations chinoises, elle est aussi mère de deux jeunes femmes.
Tous les bénéfices des ventes de son livre seront versés à deux associations d’aide aux victimes de
violences : « Osez le féminisme ! Arles » et « Solidarité femmes 13 ».
Commande et paiement par virement bancaire en la contactant directement : cecile.fromageot@wanadoo.fr
Ou en vente en librairies (à Arles) Les Grandes largeurs et Actes Sud
» Être féminine, pour la féministe que je suis, ne s’inscrit pas dans une « nature » à proprement parler. En ce sens, je ne considère pas que l’on naisse femme, ou dotée d’une nature strictement féminine. Selon moi, la féminité se développerait, s’apprendrait, s’acquerrait au fil du temps, s’apprivoiserait… ou pas, d’ailleurs.
On peut être femme au sens biologique du terme (sexe ou genre), sans pour autant se sentir femme, voire encore moins féminine. La société patriarcale, dans laquelle nous vivons tou.te.s, assujettit les femmes, et leur féminité, à des valeurs que je ne partage pas.
Éducativement, socialement, et à fortiori religieusement, être féminine reviendrait donc à « cocher des cases » attitrées et limitantes, telles que la douceur, la souplesse, la tendresse, le calme, la tolérance, l’altruisme, le don de soi…
De ce fait, s’éloigner de ces diktats pour trouver sa voie, est un des « combats » que toute femme libre essaiera de réaliser. Le temps, l’expérience, le caractère, et la personnalité de chacune d’entre nous sont des facteurs déterminants dans le développement de SA propre féminité.
Le miroir en face duquel nous nous regardons, nous les femmes, est soumis aux jugements codifiés que nous subissons insidieusement. Tout comme « on ne naît pas femme, mais on le devient », on ne naît pas non plus féministe mais on le construit.
Gisèle Halimi, avocate et fervente défenseuse des droits des femmes écrivait « Le combat est une dynamique. Si on arrête, on dégringole. Si on arrête, on est foutu. Car les droits des femmes sont toujours en danger. Soyez donc sur le qui-vive, attentives, combatives,
ne laissez pas passer un geste, un mot, une situation, qui attente à votre dignité. La vôtre et celle de toutes les femmes « (Gisèle Halimi, Une farouche liberté, entretien de Gisèle Halimi avec Annick Cojean, Editions Grasset, août 2020).«
Le témoignage de Farida
Farida est passionnée par la médecine chinoise et d’Asie, elle est formée à la réflexologie faciale, plantaire, l’acupression et le massage facial « Kobido », art ancestral. .
Elle anime pour vous un profil Instagram plein de conseils
où elle se définie comme Inspiratrice plutôt qu’influenceuse.
Pour la suivre c’est par ici !
« Je suis convaincue qu’il faut commencer par se considérer avec amour pour rayonner de beauté. Peu importe notre âge.
Je pense fermement que nos pensées influencent notre état déprit, notre corps et la perception que nous avons de nous, surtout face au miroir. L’âge n’a rien à voir mais nos pensées à nous considérer vieilles, oui !
Se répéter qu’on vieilli mal par des petites phrases sournoises et entêtantes du genre : oh la la cette ride du lion , mon ovale du visage qui se casse la figure, j’ai une sale tête …etc ….
Cela m’a donné à réfléchir et a constater qu’on ne se traite pas toujours avec amour.
Et si vous essayez la gratitude, en vous couvrant de bienveillance. Cela peut prendre beaucoup de forme, par l’auto massage par exemple. Et si vous regardiez votre visage en vous focalisant sur le beau plutôt que de ne voir que ce qui ne vous convient pas….
Je suis sure que cela changera la perception que vous avez de vous positivement, et là réside la vraie beauté !
La beauté n’est pas que d’avoir des yeux bleus ou marrons mais elle est présente dans l’amour propre que l’on se porte et cela j’essaie de vous le dire dès que je vous entends râler sur votre joli minois ! »
La féminité c’est s’accorder avec la femme en nous.
